Histoire : Napoléon - Waterloo, etc.

Longueur : 96 cm (lame : 81 cm). Lame triangulaire. Sans le fourreau. Poinçon de Paris à la poignée. Léger décor à la lame. Pièce en belle condition.

Longueur : 99 cm (lame : 82,5 cm). Lame triangulaire. Sans le fourreau. Pièce en bonne condition.

Longueur : 94 cm (lame : 81 cm). Sans le fourreau. Discret décor doré à la lame (avec initiales «IS & C»). Poignée en bronze doré à décor de lion et de guerrier et trophée romains, avec fusée en nacre. Pièce en belle condition.

Longueur : 92 cm (lame : 80 cm). Sans le fourreau. Discret décor doré à la lame. Poignée en bronze doré avec fusée en nacre (manque une pièce en nacre sur deux); le motif de la fusée représente un Egyptien en buste. Le décor fait penser à un propriétaire franc-maçon. Pièce en belle condition.

Longueur : 97 cm (lame : 84 cm). Sans le fourreau. Adresse d’atelier français dorée sur la lame (Klingenthal). Poignée en bronze doré avec les armes de France (lys limés), des têtes de lions, des armes antiques, etc. Pièce en belle condition.

Longueur : 92 cm (lame : 80 cm). Sans le fourreau. Lame bleuie à décor doré avec initiales «I. H. S.». Décor d’armes, bouclier, cotte de mailles, etc. Poignée en bronze doré avec fusée en nacre. La présence du lion de Lucerne sur la poignée montre que le propriétaire était peut-être un officier des Suisses de la garde royale. Pièce en belle condition.

Longueur : 27,5 cm. Poids : 750 gr. chacun. Pistolets complets. Décor d’arabesques au canon. Fin décor à volutes de filets d’argent dans le bois (manquent des filets). Petit médaillon en nacre au buste d’homme à la crosse (un médaillon fendu). Inscription «N. Dvina» aux platines. Quelques usures d’usage, sinon en belle condition. On joint un moule à balles.

Longueur : 23 cm. Gravure (décor de feuillage), canons en damas rubané. Marque «Mariette breveté». L’armurier Mariette, de Cheratte près de Liège, inventa ce type de pistolet à barillet à quatre canons. Pièce en belle condition.

Longueur : 18 cm. Barillet à six cartouches. Ornementation en faux damas. Marque «Mariette Ets». Fabrication postérieure (sans doute un fabricant du plateau de Herve). Pièce en belle condition.

Buste en marbre. Hauteur : 81 cm (sur un socle de marbre blanc de 3 cm). Poids : 73 kg. Le sculpteur Félix Lecomte naquit à Paris en 1737, et y mourut en 1817. Il fut élève de Falconnet et de Vassé. Trois fois deuxième prix de Rome, il obtint le premier prix en 1758. Il devint académicien en 1771, puis professeur en 1792. Il traversa les régimes et devint, en 1810, membre de l’Institut. Son buste de Marie-Antoinette se trouve au musée de Versailles (Bénézit).

Buste en plâtre, patine blanche. Hauteur : 84 cm. Poids : 22,4 kg. Pièce en belle condition. Né à Douai en 1758 et mort à Paris en 1808, Charles-Louis Corbet fut un élève de Berruer. Suiveur de la Révolution, il réalisa le buste en plâtre du général Bonaparte, sa pièce la plus réputée, en 1798, et l’exposa au Salon à Paris, en le qualifiant de «fait d’après nature»; il apparaît qu’il a pu au mieux rencontrer son sujet. Le buste, inspiré du portrait du général Bonaparte en Italie par le peintre Gros, le présente avec une longue chevelure, nouée sur la nuque, en uniforme à haut col recouvert d’une ample cape. Ce modèle connut une grande vogue (il orna notamment des lieux publics, avant de se voir préférer majoritairement par le buste de Chaudet). Un autre buste fut réalisé plus tard par Corbet, représentant Bonaparte en Premier consul, mais il n’eut pas beaucoup de succès, et on n’en connaît actuellement qu’un seul exemplaire (cfr. Gérard Hubert et Guy Ledoux-Lebard, Napoléon. Portraits contemporains, bustes et statues, Arthéna, 1999, p. 24-31). Par son aspect romantique et conquérant, c’est le chef-d’œuvre de Corbet, qui est notamment l’auteur des bustes de La Tour d’Auvergne et du général Beyrand, au musée de Versailles; également écrivain, il fournit nombre d’articles sur les arts (Bénézit).

2 gravures en couleurs, 22,5 x 29 chacune. Titrées en bas et «à Paris, chez Deele, Rue du Roule, N° 15». en belle condition. Sous verre et passe-partout, baguette dorée. Une représente la façade du château avec nombre de personnages dans l’allée, la seconde la vue du château prise près du pont de pierre (la première, soigneusement désencadrée). Peintre né à Paris en 1785, et y décédé en 1824; élève de son père Jean-François et d’Isabey, il fut peintre du cabinet de la Reine Hortense (Bénézit).

Pièce manuscrite de 53 pages in-folio (32x 19,5), pour la plupart, présentant le cahier des charges de la réalisation du Monument du Lion de Waterloo. Rédigée en français et en néerlandais, elle émane du Ministère du Waterstraat et des Travaux publics du Royaume des Pays-Bas et porte la signature manuscrite du ministre titulaire, le duc d’Ursel. Un feuillet supplémentaire, imprimé et manuscrit, annonce l’adjudication, qui «se fera par soumission et aux enchères»; un placard en reprenant le texte fut réalisé. Une note de l’imprimeur signale qu’on imprima 200 exemplaires du placard. Le texte du devis, très fouillé et précis, est illustré, dans la partie rédigée en français, de croquis dessinés à la plume. Intéressant document sur un des monuments les plus emblématiques de cette période. Pièce en bonne condition.

Chromolithographie (anglaise?), 42 x 55. Epreuve rehaussée. En bonne condition. Sous verre et passe-partout, cadre orné doré, soigné. Joint : Anonyme. Wellington à la bataille de Waterloo. Chromolithographie (anglaise?), 42 x 55. Epreuve rehaussée. En bonne condition. Sous verre et passe-partout, cadre orné doré, soigné.

Plâtre, laquée noir. Hauteur :45 cm. Titrée et signée au socle. Il s’agit de la réduction de la statue qui orne l’intérieur du château de Seraing (le grand industriel apparaît en pied, les bras croisés, un document roulé à la main droite).

2 huiles sur toile, 58 x 39 chacune. Signées et datées «Louis Geens. 76» en bas à droite. Dans des cadres ornés dorés soignés. Peintre de figures et de scènes militaires né à Gand en 1835 et mort à Ledeberg en 1906 (Arto).

Hauteurs : 9 à 12 cm. Sur 5 plaquettes de bois. Il s’agit de soldats de l’armée belge, de dragons français de la période du Second Empire, etc. (quelquefois avec des couleurs faisant penser aux uniformes mexicains). Ensemble en bonne condition.

3 pages 19,5 x 15,3, encre noire. Petites perforations à des plis, épidermures pâles. Texte : «Paris le 2 Novembre 1820./ J’ai été malade, mes très chères dames, de sorte que n’ai pu répondre à vos lettres. Je vais y répondre aujourd’hui à la fois. / Vous savez les difficultés que nous aurons éprouvées à Paris. Je n’oserais pas d’après cela vous exposer aux mêmes scènes. Je suis persuadé que notre héroïque Duchesse de Berry vous portera quelque jour à Bordeaux notre nouveau Henry, et je crois que vous ferez mieux de l’attendre, sauf toutefois les évenements qui pourraient déterminer votre voyage./ Je viens à la dernière lettre que j’ai reçue de Madame d’Asté./ *Je vous remercie bien, mes chères dames, de l’offre que vous me faites de publier dans un journal tout ce qui s’est passé relativement à M. De Sèze. J’en serais pour mon compte infiniment flatté; mais vous êtes d’excellentes royalistes, et moi aussi je suis un bon royaliste : nous devons nous souvenir avant tout que M. de Sèze est un vieillard respectable qui a défendu notre Roi. Cette belle action n’est point effacée par un moment de vanité mal entendue. Ainsi gardons le silence. Il me suffit de votre bon témoignage auprès de vos amis. Taisons nous, comme royalistes, et pardonnons, comme chrétiens./ Je vous ai déjà remerciées de vos excellents fruits. Mde de Chateaubriand et moi, nous mangeons tous les jours vos marrons en parlant de vous. Je vous ai renvoyé l’acquit à ------, pour le port. L’avez vous reçu?/ A présent permettez à votre hôte de vous embrasser. Ma femme vous dit mille choses, et moi je suis votre dévoué serviteur et ami. Chateaubriand*». On joint une transcription de la lettre, par son premier acquéreur, qui précise que «cette dame [Dasté] était très renommée pour»…«ses opinions royalistes» [nota : ce document fournit également la transcription d’une lettre de l’original Chodruc Duclos, du 29 septembre 1820, à Madame Dasté, annonçant la naissance du duc de Bordeaux]. Elle était liquoriste à Bordeaux. Elle faisait partie des «dames de la halle de Bordeaux» chargées de remettre un berceau à l’occasion de la naissance du duc de Bordeaux, fils posthume du duc de Berry, que M. de Sèze voulut présenter à la duchesse de Berry, à la place du vicomte de Chateaubriand, désigné à cet honneur - d’ou le courroux desdites dames et de l’écrivain. Une partie de la lettre de Chateaubriand [comprise entre les deux astérisques (*) de notre texte] a été publiée dans ses Mémoires d’outre-tombe, avec des modifications (édités avec des notes et des appendices par Edmond Biré, revue et corrigée par Pierre Moreau, Paris, Editions Garnier, tome IV, p. 123). Romain, comte de Sèze (né à Bordeaux en 1748 et mort en 1828), après avoir assumé la défense de Louis XVI, qui lui valut d’être emprisonné, accepta des honneurs de la Restauration, ce qui déplut aux ultra-royalistes. Chateaubriand avait rejoint cette opinion depuis quelques années, et le retour des «ultras» au pouvoir le vit accéder au poste d’ambassadeur puis de Ministres des Affaires étrangères… On joint une petite gravure, portrait de Chateaubriand. Intéressant document, où Chateaubriand montre ses convictions et sa sollicitude pour ses admiratrices…

Missel ayant reçu l’imprimatur à Tournai en 1895. In-12 (12 x 7), plein chagrin tête-de-nègre, dos à 5 nerfs, titre à froid. Mention manuscrite calligraphiée de Léon Bloy à la garde : «Léon Bloy. 9, rue Saint-Laurent à Lagny (S. et M.) / actuellement, 10 rue de la Barre, Montmartre. / 3, place Condorcet, Bourg-la-Reine» (les deux premières adresses biffées au crayon bleu). De retour d’un séjour au Danemark, l’écrivain s’installa à Lagny-sur-Marne (département de Seine-et-Marne) en 1900, où il résida jusqu’en 1904. Il déménagea alors à Paris, rue de la Barre, jusqu’en 1911, année où il se fixa à Bourg-la-Reine (département des Hauts-de-Seine). Ces annotations successives montrent que l’écrivain se servit de ce missel de 1900 aux années 1910, et sans doute jusqu’à sa mort (l’usure de la reliure [page de titre détachée, traces de manipulation, etc.], et des vignettes religieuses publiées jusqu’en 1917, dont le souvenir de communion d’André Gilbert [1913], tendraient à le prouver). Ce missel provient de la succession de l’écrivain liégeois Léopold Levaux (1892-1956), qui fut avec son épouse un admirateur passionné du grand écrivain français (Raïssa Maritain signale leur présence chez Bloy). Léopold Levaux, militant chrétien, publia notamment une biographie de Léon Bloy (Louvain-Paris, Editions Rex, 1931), où il raconte qu’il connut Bloy par hasard en février 1913 à Liège, puis commença à correspondre avec lui en février 1914, «en pleine crise de conversion» au catholicisme, et à le fréquenter en admirateur et en ami (Introduction). Ce missel devait être aux yeux de Léopold Levaux une relique sacrée.

Photographie en tirage argentique 22 x 15,5. Signature du photographe («A. V…») en haut à gauche. Pièce en très belle condition. Montée sur carton portant la dédicace : «A Léopold Levaux, souvenir affectueux. Claudel. Bruxelles le 30 mars 1935». Sous verre, dans le cadre d’origine à biseau doré (étiquette de l’encadreur Soiron et Missotten à Liège, au dos) en bel état. Le grand écrivain français Paul Claudel (1868-1955) fut ambassadeur de France à Bruxelles de 1933 à 1936; il y termina sa carrière de diplomate, déjà célébré comme écrivain catholique.

34 photographies principalement en noir et blanc montrant l’artiste, ses modèles, ses œuvres, etc. Formats divers jusque 21 x 29 (fixées par des points sur 9 cartons 50 x 60). Parmi les personnalités, au naturel et / ou sculptées : le général Eisenhower (et son fils), le roi Fayçal d’Arabie, Paul Claudel, l’archiduc Otto de Habsbourg, le roi Baudouin et la reine Fabiola, les pianistes Piemme-Reding, etc. L’ensemble compte également des croquis, et une grande photographie de Mistinguett, dédicacée au «seul artiste qui ne m’a pas abîmé le portrait!!» On y joint un ensemble de documents composé de nombreuses photographies de formats divers : portraits de l’artiste, vues d’ateliers, personnalités (la reine Elisabeth de Belgique, Mobutu, Monsieur et Madame Eisenhower fils, Fernand Ledoux…), d’affiches, de coupures de presse, de documentation généalogique. Signalons en outre 4 croquis réalisés sur des coupures de presse. Ensemble (provenant de l’artiste lui-même) généralement en belle condition. Sculpteur, médailleur, né à Bruxelles en 1899 et y décédé en 1977, il débuta comme dessinateur, puis son maître Ottevaere le dirigea vers la sculpture, où il connut le succès en portraiturant des célébrités princières, politiques, scientifiques, etc. (Arto).

Peinture sur carton, 19,8 x 29. Signée et datée «S. Bailie. 1914» en bas à gauche. En bonne condition.

Paravent en trois parties (178 x 136 cm), dont 8 panneaux sont couverts de sacs de farine américains et canadien (le neuvième est un miroir). Ces sacs, reçus en dons des secours américains, ont été décorés de broderies en signe de gratitude par des femmes belges reconnaissantes. Dimensions : largeurs, 36 et 38 cm; hauteurs, 46, 59 et 62 cm. Marques : Sunbury Mills, G. J. Burrer & Sons; Sperry Mills; Sperry Flour Co; McDonald & Robbs, Cascade; «Farine offerte par les citoyens de Valleyfield (prov. Québec - Canada) aux habitants de l’héroïque Belgique»; «California»; Liberty Flour, Urban; Dunlop Mills, Anchor Flour; Miller Mills. Le tissu au dos du paravent présente quelques dégâts.

Album oblong (27 x 36), premier plat formé d’une plaque laquée noire décor d’oiseaux en relief, second plat d’une plaque laquée noire à décor végétal en couleur; Intérieur recouvert de soie blanche à décor, et 18 «pages» présentent chacune deux encoches à photographies ovales (13 x 9,5 cm chacune - vides). En bon état général.

Album de plus de 160 photographies en noir et blanc, tous formats jusque 18 x 23; une petite partie sont des photographies d’agences de presse (également de grand intérêt). L’album s’ouvre sur une carte en couleurs dessinée à la main, retraçant le périple et présentant le voyage de l’aller au port d’Anvers à bord du M.S. Elisabeth (8 photos), puis présente plusieurs séjours et voyages au Congo, au Burundi, Soudan, etc. On rencontre le monde des coloniaux, les administrateurs, la population locale; des paysages, la visite du roi Baudouin en 1955, des types locaux et des coutumes, danses, etc. Album diversifié et intéressant à plus d’un titre. En bonne condition.

278 photographies dans un classeur (format des photographies jusque 18 x 25), avec les feuillets manuscrits (Le Pari perdu, récit de ses activités, de ses rencontres, de ses voyages, mais aussi réflexion personnelle sur la colonisation belge au Congo). Le récit continue, plus succinct, après l’indépendance. Les photographies montrent des dispensaires et hôpitaux, mais aussi la population locale, de toutes conditions, les coloniaux, des intérieurs de magasins, d’ateliers, etc. Une partie des photographies, vers la fin, sont en couleurs. Ensemble en belle condition.

Cuivre. 17 x 21 cm. Dans sa boîte en bois. En bonne condition.

Associations : Philadelphia archery club, Eastern archery association, PAC, New Jersey archery assoc’n, etc. Pièces présentées sous verre, dans un cadre doré (61 x 40), fixées sur un fond de soie jaune paille. Ensemble en belle condition.

Les étiquettes sont présentées sous pochettes de plastique, et rangées dans les classeurs présentant les vins par continents, pays, et régions. Ensemble en très bonne condition. Exceptionnel ensemble par la quantité et la diversité des pièces. (NOTA : décompte par régions de France et pays sur demande).