Lettres manuscrites

Remarquable ensemble de 40 pages recto-verso in-4, en feuilles de notes manuscrites prises par Gustave Flaubert dans le cadre de la préparation de La tentation de Saint Antoine. Sous chemise de la vente Flaubert de 1931. Notes prises dans l’ouvrage de Friedrich CREUSER. La symbolique et la mythologie des peuples anciens. (Leipzig, 1810-1812, traduit par J. D. Grigniaut). Elles sont issues de l’ancienne collection de Christian Fettweis acquises lors de la vente des archives de Gustave Flaubert suite au décès de Caroline Flanklin Groult (nièce de l’écrivain) à Antibes, le 28 avril 1931 (lot 32 du catalogue). D’après l’analyse de Jean SEZNEC, auteur de l’essai Les sources de l’épisode des dieux dans la Tentation de Saint Antoine (première version 1849). (Paris, J. Vrin, 1940.), une partie des notes ici présentes étaient destinées à la préparation de la version de 1849 et une deuxième partie reprend des remarques postérieures, ajoutées par Flaubert dans un souci de précision pour la version finale.On y joint l’ouvrage précédemment cité : Jean SEZNEC. Les sources de l’épisode des dieux dans la Tentation de Saint Antoine (première version 1849). (Paris, J. Vrin, 1940). In-8 (26 x 16,5), broché. On y joint deux lettres manuscrites de Jean Seznec adressées à Christian Fettweis relatives à l’achat des documents de la vente Flaubert. Lettres déchirées sans manques.

Remarquable ensemble de 6 pages recto-verso in-4, en feuilles de notes manuscrites prises par Gustave Flaubert dans le cadre de la préparation de La tentation de Saint Antoine. Sous chemise de la vente Flaubert de 1931. La première partie (4 p.) est consacrée à l’ouvrage de Samuel Bochart  Hierozoïcon, sive Bipertitum opus de animalibus Sacrae Scripturae. (Londini, T. Roycrofl, 1663). La seconde partie (2 p.) se base sur des extraits tirés de Le Physiologue, ou recueil des propriétés des animaux, avec des réflexions mystiques et morales de Saint Épiphane. Les notes sont issues de l’ancienne collection de Christian Fettweis acquises lors de la vente des archives de Gustave Flaubert suite au décès de Caroline Flanklin Groult (nièce de l’écrivain) à Antibes, le 28 avril 1931 (lot 94 du catalogue).

Remarquable ensemble de 13 pages recto-verso in-4 en feuilles de notes manuscrites prises par Gustave Flaubert dans le cadre de la préparation de La tentation de Saint Antoine. Sous chemise de la vente Flaubert de 1931. Deux pages concernent l’ouvrage de Jean-François Denis Histoire des théories et des idées morales dans l’Antiquité. (Paris, A. Durand, 1856). Deux pages sont des notes sur Spinoza. Une page touche à la philosophe de Platon. Cinq pages regroupent les notes de différents ouvrages du philosophe français Charles RENOUVIER (1815-1903). Une page concerne La critique de la raison pure d’Emmanuel Kant. Une page aborde les idées de Saint Augustin dans La cité de Dieu. Une page s’intéresse à La Philosophie Mystique en France à la fin du XVIIIe siècle - Saint Martin et son maître Martinez Pasqualis d’Adolphe Franck (Paris, G. Baillière, 1866). Les notes sont issues de l’ancienne collection de Christian Fettweis acquises lors de la vente des archives de Gustave Flaubert suite au décès de Caroline Flanklin Groult (nièce de l’écrivain) à Antibes, le 28 avril 1931 (lot 68 du catalogue).

Lettre manuscrite datée de 1881 de l’écrivain belge d’expression néerlandophone Hendrik Conscience (1812-1883) en réponse à une certaine Mathilde Fahy. Cette dernière demande à Conscience son accord pour intégrer un passage signé d’un ouvrage de l’écrivain à son album. Conscience accepte et joint à la lettre le début d’un de ses contes : L’aubergiste du village.

Lettre manuscrite de l’écrivain belge Camille Lemonnier (1844-1913) à propos d’un article sur lui dans la revue L’Art Moderne.

Lot de vingt-trois lettres manuscrites du poète symboliste belge Albert Giraud (1860-1929) à Gustave Andelbrouck – rédacteur en chef de l’hebdomadaire verviétois La liberté. On y joint Six lettres manuscrites adressées à Gustave Andelbrouck dont quatre de l’écrivain anarchiste belge Georges Eekhoud.

Curieux ensemble regroupant 32 dédicaces manuscrites adressées à Maurice Maeterlinck sur diverses pages de garde et de faux-titres. En autre, signées par Paul Fort, Fernand Severin, Jean Casier, Gustave Kahn, Charles, Sleyts, Adolphe Retté, etc.

Lettre manuscrite datée de 1935 de l’écrivain André Salmon (1881-1969). Il y parle d’un article retiré par les soins d’Émile Zavie de la revue l’Intransigeant dont Zavie animait la rubrique des lettres. André Salmon cite plusieurs personnalités et revues de l’époque : Maurice Bourdet, Paul Apollinaire, Jean Vignaud, les revues Petit Parisien et Gringoire. Il termine sa lettre en demandant à son correspondant s’il a lu le billet d’André Billy dans « Claudel contre Apollinaire ».

Lettre manuscrite de l’écrivain Charles Buet (1846-1897) adressée à Jules Barbey d’Aurevilly (1808-1889) à propos de la publication de l’ouvrage de Buet Paul Féval : souvenirs d’un ami : « Voici mon livre sur Féval : il est plein de vous […] ».

Lettre manuscrite datée de 1882 sur papier à entête du journal parisien Panurge dont Champsaur fut le rédacteur en chef de 1882-1883.

Portrait gravé d’Henry Houssaye (9 x 6) dédicacé par celui-ci « À mon ami inconnu ». Accompagné d’une lettre manuscrite – avec son enveloppe cachetée de 1883 – collée au dos : « La femme est le 8e péché capital […] ».

Lettre manuscrite de l’écrivain français Joris-Karl Huysmans (1848-1907) à son ami le poète et peintre belge Théodore Hannon (1851-1916). Avec enveloppe d’origine. « Mon cher Hammon, je réponds à votre missive. Bon dieu ! Vous semblez broyer du noir de prêche avec un entrain tout spleenétique […] ». Huysmans emploie des termes fleuris en parlant de la revue l’Artiste : « Les quelques poils qui leur restent sur leurs noix de cocos, aux bons bruxellois, vont se dresser, quand à Lagye, il ne mérite qu’une chose, qu’on lui pisse entre les jambes. Vous êtes bien bon de répondre à ce parfait imbécile ».

Lettre manuscrite datée de 1878 de l’écrivain français Joris-Karl Huysmans (1848-1907) à son ami le poète et peintre belge Théodore Hannon (1851-1916). Avec enveloppe d’origine. Signature manquante. Huysmans félicite Hannon après que celui-ci lui ait annoncé avoir trouvé un éditeur pour un de ses volumes de vers. « Imaginez-vous que Kistemaekers a fait faire par un frotteur ou un … (?) une eau-forte monstrueuse me représentant soi-disant ». « je regrette tout de même le titre de mes trottoirs que vous vouliez d’abord donner au pays du Manneken-pis. C’était d’un joli jus bien poivré et simple ! ».

Lettre manuscrite datée de 1878 de l’écrivain français Joris-Karl Huysmans (1848-1907) à son ami le poète et peintre belge Théodore Hannon (1851-1916). Avec enveloppe d’origine. Huysmans sort d’un rendez-vous avec son éditeur Marpon. Il fait part des conditions de l’éditeur – probablement pour Rimes de joie de Théodore Hannon. Huysmans appréciait énormément son travail et voyait en lui un disciple de Charles Baudelaire. Il en fit un portrait élogieux dans À rebours. « […] quant à ce vieux cul de Banville qui traîne son exemplaire en pleurant dans Paris, il n’aura fait aucun article […]. Il en eut parlé volontiers si il n’avait pas reçu un tuyau de cheminée sur la tête ». « Je suis attelé sur un bouquin assez bizarre et assez rigolot - en 2 parties très courtes - l’une dénombrant les misères du célibat, les restaurants, les bouillons, les femmes de ménage et de l’autre, les misères du mariage, les gosses, les coup tirés sans envie, les femmes malades. Il n’y plus qu’à ce foutre à l’eau après lecture, si ça va bien ça aura une bonne gueule ».

Lettre manuscrite de l’écrivain français Joris-Karl Huysmans (1848-1907) à son ami le poète et peintre belge Théodore Hannon (1851-1916). Avec enveloppe d’origine. « Alors l’associé de cet énervé de Jumiège qui à nom Guy, est une femme, et cette femme est brune et va épouser Lalouette ! Lequel Lalouette fait à ses frais la 2e édition des Rimes de joie ! […] Je rigole au loin dans mon belvédère de la rue de Sèvres, pour l’instant car les bons journaux sont en train de canonner des bombes fécales, à qui mieux mieux, sur à vau l’eau. Ça les occupe et ça me divertit – ce livre la les exaspère ! […] Le ciel et le pavé de Paris sont boueux et gris – le soleil est mort et ma queue pend dans sa culotte comme un foulard – mortes les érections! Je pisse probablement le sperme par ma cervelle, car je suis entrain de buriner mon 1er chapitre du gros caillou […] ».

Lettre manuscrite de l’écrivain français Joris-Karl Huysmans (1848-1907) à son ami le poète et peintre belge Théodore Hannon (1851-1916). Avec enveloppe d’origine. Huysmans demande à Hannon de rédiger pour le journal une chronique : « C’est fait mon cher Hannon, le journal est fondé ! […] Voici ce que je vous demanderais, toutes les semaines une correspondance belge, artistique et littéraire sur le mouvement littéraire en Belgique […] Vous pouvez y allez sur les bons belges ».

Lettre manuscrite de l’écrivain français Joris-Karl Huysmans (1848-1907) à son ami le poète et peintre belge Théodore Hannon (1851-1916). Avec enveloppe d’origine. Huysmans fait part des problèmes financiers du journal : « Les vidanges à vapeur fonctionnent. Le journal est remis au loin. Par suite de session dans les actionnaires, nous revoilà le bec dans l’eau […] C’est le gâchis dans toute sa beauté, ajoutez y que tous les frais sont dépensés, les affiches tirées, le local meublé etc., etc. vous pouvez vous figurer le flot de mélasse où je gigotte (sic) ».

Lettre manuscrite de l’écrivain français Joris-Karl Huysmans (1848-1907) à son ami le poète et peintre belge Théodore Hannon (1851-1916). Avec enveloppe d’origine. Huysmans s’oppose à la proposition de Zola de fermer le journal à toute copie sinon aux participant des soirées de Médan. Il explique qu’il donne sa démission de rédacteur en chef. « […] nous nous sommes divisés en deux camps sur cette affaire, Zola, Céard, Hennique d’un côté, épris du canard, Maupassant et moi le combattant […] Duseigneur demeure 22 quai de Berthune. Quelle culerie que son salon hein ?? […] Envoyez moi les épreuves de… ça me ravigotera un peu, dans le sombre emmerdement qui m’opprime ».

Lettre manuscrite datée de 1878 de l’écrivain français Joris-Karl Huysmans (1848-1907) à son ami le poète et peintre belge Théodore Hannon (1851-1916). Avec enveloppe d’origine. Huysmans est à Anvers avec Henri Céard : « Nous sommes Céard et moi, depuis 3 jours, dans l’impossibilité de forniquer dans les riddecks, vu l’absence de flamandes avec cheveux jaunes est la trop grande abondance de vaches françaises. […] Et voilà ! Nous préparons les hymnes putafières célébrant la gloire des Barbara flamandes ».

Longue lettre manuscrite de l’écrivain français Joris-Karl Huysmans (1848-1907) à son ami le poète et peintre belge Théodore Hannon (1851-1916) à propos de l’écrivain belge Camille Lemonnier. « Je n’aime ni son Courbet, ni même ses histoires de gras et de maigres, mais il a fichu sur pattes 3 étonnants bouquins […] Ce qui m’épate oh! - c’est le coup de gong du coup tapé sur le ventre à Conscience! - Ah ça comment ce miauleur pour femme anémiques persiste chez vous à planer dans l’art ! » « Zola est toujours à Médan il nous fait prévenir qu’il allait venir nous extirper de Paris, Céard et moi et nous faire respirer dans son domaine les senteurs des bises - ben oui! Mais ça manquera de femme et il y aura trop d’herbes et pas assez de pavés. Ça ne puera pas bon comme une grande ville ! »

Lettre manuscrite de l’écrivain français Joris-Karl Huysmans (1848-1907) à son ami le poète et peintre belge Théodore Hannon (1851-1916). Avec enveloppe d’origine. Huysmans demande l’aide de son ami pour éviter d’être rappelé par le ministère de la guerre : « Voici un grand service. Pouvez-vous par le retour de ce courrier m’écrire que mon oncle, se meurt, veut à toutes forces me voir, mettre à la fin une phrase que vous êtes dans les larmes etc. »

Lettre manuscrite de l’écrivain français Joris-Karl Huysmans (1848-1907) à son ami le poète et peintre belge Théodore Hannon (1851-1916). Avec enveloppe d’origine. « Vous êtes merveilleusement doué à l’encontre de tous ces pisseurs parisiens qui se sondent pendant des heures, avant de pouvoir arriver à lâcher quelques pauvres gouttes […] ». « Dites-moi qu’est-ce que cette épidémie de claudelisme qui sévit en Belgique actuellement. Tous les volumes de jeunes que je reçois, sont tous agrémentés d’adjectifs saugrenus, placés avant le substantif […] ». « Dans l’abject siècle d’américanisme et de démocratie qui nous enterre. Et pas de vice nouveaux, rien, rien à découvrir. Quelle mystification que le progrès ! »

Lettre manuscrite datée de 1884 de l’écrivain Joséphin Peladan (1858-1918). Dans son enveloppe d’origine. Il s’exprime sur le pouvoir de la lecture : « Je suis à mes yeux un artiste contestable car l’art n’est pas mon but. Mon Dessein qu’on ne veut voir est de démontrer la nécessité du bien par le tableau du mal. […] ».

Lettre manuscrite du compositeur français Charles Gounod (1818-1893) à « une chère amie » dans laquelle il s’excuse de ne pas pouvoir assister à la première représentation d’un opéra comique de la cantatrice Clémence de Grandval à qui il avait promis de ne pas manquer.

Lettre manuscrite du violoniste et compositeur belge Henri Vieuxtemps (1820-1881) sur l’organisation d’un concert projeté à Verviers, daté de 1866.

Carte adressée à une personne non identifiée : « Remerciements, cher monsieur, avec le très vif regret que vous ne soyez pas catholique, c’est à dire vraiment intellectuel, & que vous vous attardiez encore à de puériles spéculations philosophiques. Maldoror est un livre hideux & démentiel que j’ai cité uniquement pour montrer où peut aller le pessimisme sans foi du triste cochon moderne. La 1ère édition est, je crois, introuvable. la seconde publiée avec un certain luxe, il y a environ 8 ans, par un marchand de livres transparents dont je puis me rappeler le nom & qui d’ailleurs, a fini d’une manière ignominieuse, doit se trouver infailliblement chez Marpon. C’est une excellente lecture de latrines ».

Lettre manuscrite datée du 16 avril 1894 de Léon Bloy suite à son éviction du journal Gil Blas : « Je sors du Gil où je viens d’être informé, sans ménagements, que je cessais de faire partie du journal. Cela veut dire : 0 fr. 0 cent, dès aujourd’hui, pour ma femme, pour mes enfants & pour moi […] ». Nom du correspondant caviardé.

Lettre manuscrite de Léon Bloy (1846-1917) à François Coppée (1842-1908). Bloy étant dans une mauvaise passe, il demande à Coppée de lui envoyer 20 fr par la poste : « Je ne pensais pas à vous l’autre jour, quand je vous ai rencontré, et je crus, un moment, que vous m’étiez envoyé, car j’étais dans un sacré tourment […] ». Il termine sa lettre en donnant son adresse : « 127, rue Blomet. Adresse confidentielle et dangereuse à répandre » et un post-scriptum « P.S. Voulez-vous brûler cette lettre dont je souffre ? »On y joint deux lettres de René Martineau concernant la vente de la lettre de Léon Bloy à François Coppée. Dans celles-ci, il en demande 100 fr. avec la condition de ne jamais la publier : « […] du reste, le post-scriptum de cette dernière fait qu’elle ne sera jamais publiée puisque ce serait trahir la pensée de l’auteur ».

Ensemble de deux lettres manuscrites datées de 1927 de l’écrivain René Martineau (1866-1948) – grand ami de Léon Bloy – à propos de la parution de son livre Le clavier de zinc (Paris, le Divan, 1927), illustré par son fils André Martineau.

L’ensemble comprend la suite de 15 gravures au burin de Laboureur pour Les discours du Dr O’Grady d’André MAUROIS ; 8 lettres manuscrites d’ordre professionnel de Jean-Émile Laboureur datées entre 1932 et 1934 ; deux cartes de vœux pour les années 1933 et 1934, signées au crayon ; et 3 gravures de laboureurs tirées de différents ouvrages.

Suite de 12 lithographies (17 x 13) de Moreau pour Images cachées de Francis CARCO (Paris, Éditions de la Roseraie, 1928). On y joint deux lettres manuscrites de l’illustrateur concernant l’exposition de ses œuvres. Dans l’une d’elles, il détaille les dessins et gravures sélectionnés, leurs notices et le prix demandé.

Lot de cinq lettres manuscrites de l’illustrateur Gus Bofa (1883-1968). On y joint deux coupures de journaux avec illustrations de Bofa et 3 prospectus d’éditeurs pour Don Quichotte, Fables de la Fontaine et Gulliver et ses « voyages » de Jonathan Swift, tous trois illustrés par Bofa.

le lot comprend : - 8 lettres manuscrites du poète symboliste Georges Vanor (1865-1906) ;- Une invitation à une conférence donnée par George Vanor et Edmond Clément au Théatre royal du parc de Bruxelles intitulée « musique tendres de jadis » ; -Une carte postale de Georges Vanor.

Poème manuscrit Doux ménestrel passager de Tristan Klingsor publiée dans le 1er numéro de la revue littéraire Les heures (mai 1897) – anciennement intitulée L’art wallon. Accompagné d’une lettre manuscrite du poète sur la publication du dit poème. On y joint un second poème paru des Les heures. GUÉRIN (Charles). Défi à la Reine. Poème manuscrit publié dans le numéro de juin 1897. Accompagné d’un billet et d’une lettre de Charles Guérin sur le dit poème.

Poème manuscrit d’André-Ferdinand Hérold (1865-1940) réparti sur deux feuilles, intitulé Petit poème du printemps.

Lettre manuscrite datée du 26 mars 1906 de Paul Fort – élu prince des poètes – à Armand Hullen à propos de sa revue littéraire consacrée à la poésie Vers et prose. La lettre était à l’origine jointe à un volume de la revue. On y joint un poème manuscrit des Ballades françaises toujours de Paul Fort.

Ensemble de 15 lettres manuscrites et billets de personnalités belges et françaises au tournant du XIXe siècle : Henry Gréville (pseudonyme d’Alice Marie Céleste Fleury, dite Durand, 1842-1902), Eugène Ysaÿe (violoniste et chef d’orchestre belge, 1858-1934), Émile Augier (dramaturge français, 1820-1889), Edmond Pilon (écrivain français, 1874-1945), Francis Vielé-Griffin (poète symboliste, 1864-1937), Paul Janson (politicien libéral belge, 1840-1913), Henry Gauthier-Villars, dit Willy (journaliste et romancier, 1859-1931), Albert Mockel (poète symboliste belge, 1866-1945), Paul Jouve (peintre et sculpteur, 1878-1973), Laurent Thailhade (pamphlétaire libertaire, 1854-1919), Anthony Blondel, Charles-Louis Philippe (poète et romancier, 1874-1909), Eugène Montfort (écrivain, 1877-1936), André Billy (écrivain, 1882-1971) et Francis de Croisset (écrivain et dramaturge, 1877-1937).

Lettre manuscrite (3 pages recto-verso) de Marcel Proust accompagnée d’une copie dactylographiée (1 page recto-verso). Proust s’excuse de ne pas pouvoir assister à la représentation d’une pièce à laquelle il est convié à cause de sa santé délicate. Il se réjouit du future succès de son ami (A. Peter ?). Il en est d’autant plus persuadé que son compagnon Reynaldo n’en dit que du bien : « Je tiens aussi au succès. Je suis extrêmement matériel dans mes vœux pour ceux que j’aime et je leur souhaite toutes les voluptés, depuis les plus hautes jusqu’aux plus grossières. Et je ne dis pas cela pour le succès que je considère pas comme une volupté grossière, mais comme au contraire le facteur indispensable d’optimisme sans lequel les plus grands génies sont condamnés à l’impuissance ou au moins au désespoir […] ».

Lettre manuscrite de 6 pages datée de 1933 de l’écrivain français Henri Ghéon (1875-1944) adressée à Christian Fettweis. Henri Ghéon, militant en faveur de l’homosexualité, fut le compagnon le plus proche d’André Gide. Sa lettre renferme ses réflexions à propos de Mozart à son retour de voyage à Salzbourg. On y joint une seconde lettre adressée à Christian Fettweis datée de 1935. Ghéon fait part de son avis sur le livre de Fettweis Apollinaire en Ardenne (1934).

Ensemble de 2 cartes postales, 4 télégrammes et 22 lettres manuscrites adressés à Monsieur Du Plessy – directeur du théâtre royale de l’Alcazar à Bruxelles. Les lettres sont écrites après sa séparation avec Willy, en majorité écrites depuis le 44 rue de Villejust où elle s’installe de 1906 à 1908, et de la villa « Belle Plage » au Crotoy où elle vit avec son amante Missy (Mathilde de Morny) de 1906 à 1910. Bel ensemble.

Lot de 8 lettres manuscrites de Simone de Beauvoir adressées à Cécile Vanderstraeten. Auteur belge, Cécile Vanderstraeten (1925-2012) publia sous le nom de son mari Albert Vanderstraeten (1920-2005) plusieurs romans tant en néerlandais qu'en français. Dans ses lettres, Simone de Beauvoir donne son avis sur ses manuscrits : Porte close (prix découverte des « Nouveaux cahiers de la jeunesse » de Bordeaux, 1969) et Étudiant après... mai 1968 (prix de la Sorbonne).

Lot de trois lettres manuscrites datées des années 70 de la journaliste et militante féministe Benoîte Groult. Dans ces lettres, sa sœur Flora est omniprésente : « […] j’attendais la venue à Paris de ma sœur Flora, qui habite actuellement Israël où son mari est en poste. Elle vient à Paris tous les 3 mois seulement – c’est en partie à cause de son absence de France que nous n’écrivons plus à quatre mains […] ». Son engagement féministe y est également évoqué : « Quant à ma misogynie, elle serait étonnante chez une personne qui se passionne pour la cause des femmes, pour les femmes et qui a reçu d’elles tant d’encouragement et de messages fraternels ».

Ensemble de 15 lettres manuscrites de Béatrix Beck à son amie et confidente Louise Gérardy. Les lettres datent des années d’études de l’autrice. On y joint BECK (Christian). Ce qui a été sera ou Adam battu et content. Farce. Suivi de Hercule à Lerne, les Simulachres de la vie et l’amoureuse absente. (Bruxelles, Georges Balat, 1898). In-4 (32 x 25) reliure à la bradel, percaline rouge. On y joint trois pages manuscrites d’Eugène Montfort sur Christian Beck. Accompagnées d’une photographie de Beck prise en 1876.On y joint le programme et une coupure de journal présentant Les journées d’hommage à Christian Beck (Verviers 1879-1916) organisées en 1964 par l’association « Temps mêlés ».

Invitation du Cardinal Grand-Aumônier de l’Empire adressée à Monseigneur l’évêque de Liège à venir assister au baptême de S. M. le Roi de Rome, le 9 juin 1811, dans l’église de Notre-Dame. Double cachets : « Napoléon le Grand, Empereur et Roi » et « Empire Français » entourant l’aigle impériale. Tampon du Grand-Aumônier de l’Empire apposé sur l’adresse. Lég. manque au niveau des plis, restauration du papier dans le coins inférieur gauche. Sous verre et passe-partout.

Manuscrit probablement indien datant du XVIIe-XVIIIe siècle, écriture arabe, langue persane. Reliure d’époque, plats à décors estampé à froid, encadrés à la roulette. Reliure frottée, rousseurs, papier restauré et manques sans conséquence à plusieurs pages. Le manuscrit contient : - Muqaddimat al-Salāt, composé par Sharaf al-Dīn Bukharāʾī (date approximative : 693-1294). Poème abordant le prière rituelle. - Risāle dar bayān maʿrefat-i ēmān va-islām. Auteur inconnu. Traitant de la foi. - Pend nāme de Farīd al-Dīn ʿAṭṭār (1145-1221). « Le livre de conseils », regroupe un ensemble de règles morales.

Six pages in-4 sur papier vergé bleu du journal de bord du lieutenant de vaisseau Marcorellet chargé de la première expédition de l’île de Merlere dans les environs de Corfou, à l’aide d’un convoi de 11 bâtiments. On y joint deux pages in-4 du journal de bord du capitaine Medoni, commandant le corsaire français « Le tombeau des Tyrans », relatant une affaire survenue en Méditerranée en juin 1796 se concluant par la prise d’un bâtiment génois chargé de sucre et de cuirs.

Deux lettres manuscrites signées par Juan José d’Autriche (1629-1679), fils légitime du roi Philippe IV d’Espagne, gouverneur des Pays-bas espagnoles à partir de 1656 jusqu’à sa mort. Lettres datées de janvier 1656 adressées à Lancelot Schetz – comte de Grobbendonck, officier de l’armée espagnole stationnée aux Pays-bas – concernant la prise des quartiers d'hiver par l’armée du prince de Condé et du prince de Ligne. Cachet de cire fermé.

Lettre autographe signée Destouches, datée du 2 février 1940. 1 page in-4 recto-vero. Lettre professionnelle à Auguste Picq, chef de la comptabilité des éditions Denoël de 1931 à 1948. Lettre non répertoriée dans le Richard (Gaël). Mazet (Éric). Louis (J.-P). Dictionnaire de la correspondance de Louis-Ferdinand Céline. (Tusson, Du Lérot, 2012).

Lettre autographe signée 1 p. de Céline à son amie, la comédienne russe Moussia (Martine Bielinko dit. Il viendra la voir début octobre pour lui apporter des médicaments et la guérison de ses vielles douleurs : […] je finis encore un livre sur les juifs et puis j’en parlerai plus. J’en ai assez des juifs. J’ai passé un été sur ce livre. »

Lettre autographe signée 1 p. avec enveloppe conservée de Céline à l’écrivain belge Paul Dresse de Lébioles (1901-1987). Céline y évoque le baron Henri James de Rothschild (1872-1947) : « Je l’ai connu, rencontré sur le tard […] je crois bien même qu’il signait ses pièces Pascale.. […] grand ami de Jouvet.. et du dr. Verne. »

Lettre autographe signée, 2 p. recto-verso, enveloppe conservée, adressée à l’écrivain belge Paul Dresse (1901-1987). Céline évoque le livre de Dresse Daudet vivant (Paris, Laffont, 1948). Il y critique vivement le style de Daudet : « Qu’a-t-il donc manqué à ce prodigieux homme, cet admirable doué, pour sortir du bric à brac ? Aussi étonnant que cela puisse paraître : la décision, il me semble. Il ne s’est pas décidé, décidé d’âme j’entends. L’homme, c’est un style. Le sien ne s’est pas fait. […] Il n’a jamais jugé que la surface, la caricature physique […] ». Lettre reprise p. 1032 dans la publication de la correspondance de Céline : Godard (Henri). Lettres. (Paris, Gallimard, coll. Pléiade, 2009).

Lettre autographe 1 p. signée Destouches écrite de Saint Malo, poste restante : « Cher ami, je vous joins le texte de l’amnistie […] Heureusement que nous n’avons pas fait appel. Mais qui veut vivre l’amnistie à venir ? Voulez-vous avoir la gentillesse de téléphoner à Denoël à ce sujet et puis je lui téléphonerai. […] »

Lettre autographe signée, recto-verso de Louis-Ferdinand Céline à sa maitresse Éveline Pollet. En-tête : 98 Rue Lepic. Dans celle-ci, Céline lui fait part qu’il a bien transmis son manuscrit à l’éditeur Denoël. Il lui annonce également qu’il repassera par Anvers en octobre pour la voir.

Lettre autographe signée, 2 p. (1 recto-verso, 1 verso) de Louis-Ferdinand Céline à Éveline Pollet après la détérioration de leur relation : « Chère amie, Je suppose que vous avez tous vos ennuis, toutes vos tristesses, toutes vos monotones servitudes. Tout s’efface après tous. Pourquoi vous parler de ces choses amères et bêtes ? Je n’aime pas moi-même les ruminer je les absorbe quand il le faut et puis j’essaye de les dissoudre dans le temps et l’indifférence… ». Il y évoque également son procès pour L’école des cadavres :«  Mes procès sont par l’École - diffamations. J’ai failli aussi écoper d’un outrage aux mœurs toujours par l’école - enfin un hivers chargé- une corrida sans appel ». Lettre reprise p. 578 dans le publication de la correspondance de Céline : Godard (Henri). Lettres. (Paris, Gallimard, coll. Pléiade, 2009).

Lettre autographe signée Destouches, 1p. : « Cher ami, Par les soins que vous prenez de mes impossibles renforts de beurre encore merci ! »

Lettre autographe signée de Colette datée du 9 novembre 1938. 1 page in-8, en-tête rue de Beaujolais et enveloppe conservée. « Chez monsieur, je vous renvoie des coupures auxquelles je n’ai pas droit car je ne m’appelle ni courage, ni cour des comptes. Vous voudrez bien me créditez d’autant. »

Lettre autographe signée par François Coppée. En-tête La Fraizière par Mandres. 1 page in-12. Dans celle-ci, Invitation de Coppé à venir chez lui :  « Venez d’un peu bonne heure, n’est-ce pas ? Nous causerons de ce que vous désirez de moi. Je n’ai pas besoin d’ajouter que je suis tout à votre service. »

Lettre autographe signée, 2 pages in-8, en tête du 43 av. de St. Mandé. XIIe. Dans cette lettre, Courteline fait part de son état de santé : « J’ai enfin recouvré l’usage de mes mains ; je puis depuis quelques jours me servir de ma dextre et j’en rends grâce aux immortels puisque je puis t’adresser en personne, avec mes remerciements pour ton récent envoi […] Je suis je te le dis rentré en possession de ma main, je n’en puis encore faire qu’un usage très modéré, et je vois venir le moment où la plume me tomberait des doigts. »

Lettre autographe signée d’Alphonse Daudet. 1 page in-12. Invitation de l’écrivain à venir lui rendre visite : « Si vous voulez un matin venir rue des Vosges — qu’est ce que ça pour vos longues jambes ? » On y joint une carte postale « Alphonse Daudet 1840-1897 — Souvenir 31 mai1902. »

Lettre autographe signée d’Alexandre Dumas. 1 demi-page in-8. Il prévient sont ami et acteur Monrose de sa future arrivé à Marseille : « Nous arrivons d’ici cinq à six jours ainsi si votre représentation n’est pas donnée attendez nous » Il fait référence à la représentation de son drame Charles VII chez ses vassaux au théâtre de Marseille en 1834. L’acteur Monrose lui a demandé d’assister pour augmenter la recette. On y joint Le portrait carte-visite du photographe Alphonse Liébert figurant l’écrivain.

Lettre autographe signée d’Alexandre Dumas. 1 page in-8. On y joint une carte de visite d’Alexandre Dumas fils signée. On y joint un portrait carte-visite du photographe Ferdinand Mulnier figurant l’écrivain.

Carte de visite autographe signée de Georges Feydeau à M. Roger au sujet de sa pièce Le Dindon (1886) : « Je vous rappelle la promesse que vous m’avez faite d’aller trouver Charlot pour lui demander un traité pour Le Dindon pendant l’Exposition (représentation à partir du 10 juillet) et retrait de la pièce seulement devant insuffisance de recettes, donc aucun engagement pour aucune pièce autrement qu’à date indéterminée. »

Lettre manuscrite in-8 oblong, timbre fiscal et cachet encre, signature de Victor Hugo au dos. Billet à l’ordre de l’éditeur Hébert, successeur de la veuve Alexandre Houssiaux datée du 30 novembre 1874 : « À la fin octobre prochain, nous payerons à l’ordre de Monsieur Victor Hugo, la somme de mille francs, valeur en droit d’auteur. »

Billet autographe du compositeur Charles Gounod à Eugène Labiche, avec enveloppe oblitérée datée de 1885. Carte de visite sur laquelle il est noté au crayon : « Mon chère Labiche, voulez-vous donner un moment d’audience au porteur de cette carte. Merci et bien à vous. » On y joint Une photographie d’Eugène Labiche dédicacée à Nicolas Brossel.

Lettre autographe signée de Prosper Mérimée datée du 1er aout 1857. 4 pages in-8. Il fait part à son correspondant du résultat de ses dernières recherches : « 1793, deux avocats écossais déportés. J’ai inutilement cherché à cette date dans la collection des State trials de Howell qui contient tous les procès politiques pour libelle et séditions. Il y a beaucoup de procès cette année là mais pas d’avocats condamnés. Il donne les résultats de ses recherches sur une proclamation royale de 1792 contre des des actes hostiles à la Constitution : « La même année on a promulgué des lois très sévères contre les personnes qui fourniraient des provisions de guerre à la France, ou qui seraient en correspondance avec les ennemis de l’Angleterre. On y déclare coupable de haute trahison quiconque achèterait une propriété en France […] »

Lot de quatre cartes postales figurant Félix Mistral dont une avec Alphonse DAUDET. Une carte postale signée par Mistral, oblitérée et datée de 1911 dans laquelle il accuse bonne réception et remercie « Monsieur l’abbé » pour sa publication.

Lettre autographe signée de Jules Romains. 2 pages in-8. « Mon cher ami, j’espérais toujours vous voir, avoir de vos nouvelles. Je voulais causer avec vous de votre roman. Ma paresse épistolaire (que bien des soucis excusent) attendait un signe de vous. »

Lettre autographe signée de Georges Sand avec enveloppe affranchie datée du 12 aout 1866. 2 pages in-12. Lettre à propos de la comédie de de Georges Sand Les Don Juan du village : « Cher ami, grâce à de fortes coupures, le rôle de Lannoy [Delannoy] à maintenant autant de succès que les autres et tout va bien. Je vous envoie des places pour lundi […] » On y joint La reproduction photographique d’un portrait de George Sand de Félix NADAR du 1864.

Lettre autographe signée d’Alfred de Vigny. Reçu de l’éditeur Gervain Charpentier : « la somme de cinq-mille-sept-cent-cinquante francs pour solde complète du montant de traité du 19 septembre 1841 ». Il s’agit de l’accord pour la réimpression de ses œuvres dans la « Bibliothèque Charpentier ». On y joint une carte postale oblitérée avec en illustration la maison d’enfance d’Alfred de Vigny à Loches.

Lettre autographe signée datée du 29 octobre 1885. Deux pages in-12. « Je repars pour Medan dans une heure et vous seriez bien gentil d’y venir nous y serrer la main prochainement. Prière de m’envoyer les journaux de ce soir et de demain qui s’occuperaient de Germinal. Vous savez ceux que je reçois. » Bonne condition.

Une page in-4 oblong sur vélin signée et datée de 1542. Mandement à Jehan Laguette, receveur général des finances du roi, lui indiquant de payer 20 écus au sieur Monet pour le rembourser d’une somme qu’il a payé pour l’institution d’une office de notaire dans la paroisse de Ventajoul en Gévaudan. Rognée à gauche au commencement des lignes.

Une page in-folio sur vélin, signée et datée. Lettre patente octroyant l’état et l'office de sénéchal en la sénéchaussée de Civray à Charles de Villedon, sieur de La Chevrelière. Page rognée.

Lot de 5 pages in-4, signées par Louis XV : quatre lettres type adressées aux officiers du régiment d’infanterie irlandoise de Clare datées de 1752 et 1753, du régiment d’Estaing de 1733 et du régiment de Champagne de 1763, dans lesquelles le roi donne congé pour qu’ils vaquent à leurs affaires. — Une lettre d’intendance de 1756 signée par Louis XV : « Aux lieux de passage ci-dessus, les vivres & fourrage nécessaires seront fournis par étape aux présens & effectifs. »

Deux lettres de chevalier de l’ordre de Saint-louis sous la Restauration, imprimées sur vélin, signées Louis (griffe), sceau sous papier et sceau humide, manque le sceau de cire (manque aux coins inf. gauche). On y joint Ordre royale de la Légion d’Honneur. Brevet de chevalier de l'Ordre Royal de la Légion d'Honneur imprimé sur vélin, conféré par Louis XVIII en 1816. On y joint Une lettre de naturalisation imprimée sur vélin, accordée par Louis-Philippe en 1842. Manque le sceau de cire (perforation et déchirures).

Lettre autographe in-8, signée, datée de Camden Place à Chislehurst, le 28 janvier 1872. L’impératrice répond tardivement aux vœux du révérend Murray : « Par une négligence que je regrette vivement, monsieur le révérend, la lettre que vous m’avez écrite le 1er janvier vient seulement d’être mise sous mes yeux. Acceptez ainsi que madame Murray, mes remerciements tardifs… » On y joint une lettre autographe signée de la princesse Mathilde. Une page in-12 sous enveloppe.